Puissant somnifère
Il en va parfois du théâtre comme des montagnes russes.
Hissés au sommet comme récemment avec les Tg Stan dans Les Estivants, la descente qui s'en suit peut être vertigineuse et sans transition comme ce fut le cas la semaine passée avec "Zéro s'est endormi" mis en scène par Christophe Lidon.
Ce salmigondis mêlant tout à tour chez ses différents protagonistes s'agitant au chevet du dormeur (Bernard Malaka), Alice (Valérie Alane) personnification de la clef des songes, Betty (Sarah Biasini) une jeune femme enceinte qui refuse la fin de sa grossesse en faisant allusion au mythe du Minotaure, la mère du dormeur (M.-C. Danède) et le double de celui-ci (Sylvain Katan).
Christophe Lidon a beau faire appel à tous les ingrédients obligés pour une mise en scène "branchée", avec force vidéos et projections, rien n'y fait.
La sonorisation réverbérante dénature la voix des comédiens.
Le texte, aussi filandreux qu'abscons, est d'une vacuité navrante.
Insignifiant au sens propre du terme c'est à dire dénuer de sens.
Où veut en venir Valérie Alane? Elle ne nous mène nulle part, et assurément pas au pays des songes, pas même à celui des cauchemars.
Face à un ennui aussi redoutable, une seule échappatoire: le sommeil.
Zéro le héros qui refuse de se réveiller, lui, avait déjà compris avant nous.
Hissés au sommet comme récemment avec les Tg Stan dans Les Estivants, la descente qui s'en suit peut être vertigineuse et sans transition comme ce fut le cas la semaine passée avec "Zéro s'est endormi" mis en scène par Christophe Lidon.
Ce salmigondis mêlant tout à tour chez ses différents protagonistes s'agitant au chevet du dormeur (Bernard Malaka), Alice (Valérie Alane) personnification de la clef des songes, Betty (Sarah Biasini) une jeune femme enceinte qui refuse la fin de sa grossesse en faisant allusion au mythe du Minotaure, la mère du dormeur (M.-C. Danède) et le double de celui-ci (Sylvain Katan).
Christophe Lidon a beau faire appel à tous les ingrédients obligés pour une mise en scène "branchée", avec force vidéos et projections, rien n'y fait.
La sonorisation réverbérante dénature la voix des comédiens.
Le texte, aussi filandreux qu'abscons, est d'une vacuité navrante.
Insignifiant au sens propre du terme c'est à dire dénuer de sens.
Où veut en venir Valérie Alane? Elle ne nous mène nulle part, et assurément pas au pays des songes, pas même à celui des cauchemars.
Face à un ennui aussi redoutable, une seule échappatoire: le sommeil.
Zéro le héros qui refuse de se réveiller, lui, avait déjà compris avant nous.
