Navigations enchantées.
Christian Hecq n’est pas seulement un comédien génial.
Il est aussi maitre-magicien.
Sa participation à la troupe de Philippe Genty a précédé son entrée au Français( où il prétend avoir découvert le théâtre !)
Ses « Vingt mille lieues sous les mers » illustrent l’étendue de ses talents,
Une aventure au cœur de « merveilleux ».
L’humour fraie avec l’humanisme, l’onirisme avec le fantastique, l’épouvante avec l’éblouissement.
Dès notre arrivée à bord du navire légendaire, la cabine du Nautilus nous fascine : du noir soudain éclairé par une petite ampoule électrique, nous découvrons le Hublot géant ouvrant sur les abysses, la cabine du capitaine surgissant du sol, l’élégant confort régnant à bord.
Merveilleux décor signé Eric Ruf, truffé d’inventions, de manettes diaboliques, d’écoutille surprenante, d’armes secrètes, de scaphandres chimériques.
Christian Hecq, barbe en collier, crâne rasé, sanglé dans un élégant uniforme, d’opérette, incarne avec autorité et comique ce capitaine Nemo. Il nous réserve quelques moments d’anthologie, notamment engoncé dans le fauteuil de son poste de pilotage, aux prises avec toutes commandes du navire, suivis de bruitages divers, sifflements, chuintements, crachotis des moteurs.
A l’unisson dans l’excellence :
Nicolas Lormeau, le Professeur Aronnax, tellement heureux des découvertes réalisées au cours de ce voyage qu’il en oublierait la terre,
Jérémy Lopez, Conseil, incarnation du serviteur dévoué du Professeur, bon enfant, pas téméraire,
Christian Gonon, maître harponneur, solide gaillard, rageant, grondant, ne rêvant que d’évasion,
Louis Arene, filipos, « l’esclave » de Nemo, grimaçant, claudicant, grommelant, sa séance de ménage du poste de commandement est un grand moment de mime comique,
Mine encore, Elliot Jenicot est le Sauvage surgit à bord, comme une incursion pionnière de l’écologie.
Autres vedettes de la soirée, et non des moindres, les marionnettes crées par Valérie Lesort, manipulées par les comédiens eux-mêmes soudain disparus, dans un ballet réglé avec une admirable précision.
Flottant dans l’obscurité, méduses dansant dans les flots, mérou vorace, poisson exotique, araignée horrifiante, jusqu’à surgissement aussi spectaculaire qu’impressionnant de la pieuvre géante, chair flasque découvrant un oeil inquisiteur et tentacules envahissant Nautilus, sans oublier la navigation du navire miniaturisé voguant sous les glaces du Pôle, toutes ces apparitions apportent véritablement une dimension de « merveilleux » à la représentation.
Retrouver son âme d’enfant,
Un cadeau trop rare,
Un véritable bain de fraicheur, de rire innocent,
Précipitez-vous, seul à deux en famille,
Plongez dans ce monde enchanté,
Une immersion salvatrice,
Le bonheur à la clé.
Il est aussi maitre-magicien.
Sa participation à la troupe de Philippe Genty a précédé son entrée au Français( où il prétend avoir découvert le théâtre !)
Ses « Vingt mille lieues sous les mers » illustrent l’étendue de ses talents,
Une aventure au cœur de « merveilleux ».
L’humour fraie avec l’humanisme, l’onirisme avec le fantastique, l’épouvante avec l’éblouissement.
Dès notre arrivée à bord du navire légendaire, la cabine du Nautilus nous fascine : du noir soudain éclairé par une petite ampoule électrique, nous découvrons le Hublot géant ouvrant sur les abysses, la cabine du capitaine surgissant du sol, l’élégant confort régnant à bord.
Merveilleux décor signé Eric Ruf, truffé d’inventions, de manettes diaboliques, d’écoutille surprenante, d’armes secrètes, de scaphandres chimériques.
Christian Hecq, barbe en collier, crâne rasé, sanglé dans un élégant uniforme, d’opérette, incarne avec autorité et comique ce capitaine Nemo. Il nous réserve quelques moments d’anthologie, notamment engoncé dans le fauteuil de son poste de pilotage, aux prises avec toutes commandes du navire, suivis de bruitages divers, sifflements, chuintements, crachotis des moteurs.
A l’unisson dans l’excellence :
Nicolas Lormeau, le Professeur Aronnax, tellement heureux des découvertes réalisées au cours de ce voyage qu’il en oublierait la terre,
Jérémy Lopez, Conseil, incarnation du serviteur dévoué du Professeur, bon enfant, pas téméraire,
Christian Gonon, maître harponneur, solide gaillard, rageant, grondant, ne rêvant que d’évasion,
Louis Arene, filipos, « l’esclave » de Nemo, grimaçant, claudicant, grommelant, sa séance de ménage du poste de commandement est un grand moment de mime comique,
Mine encore, Elliot Jenicot est le Sauvage surgit à bord, comme une incursion pionnière de l’écologie.
Autres vedettes de la soirée, et non des moindres, les marionnettes crées par Valérie Lesort, manipulées par les comédiens eux-mêmes soudain disparus, dans un ballet réglé avec une admirable précision.
Flottant dans l’obscurité, méduses dansant dans les flots, mérou vorace, poisson exotique, araignée horrifiante, jusqu’à surgissement aussi spectaculaire qu’impressionnant de la pieuvre géante, chair flasque découvrant un oeil inquisiteur et tentacules envahissant Nautilus, sans oublier la navigation du navire miniaturisé voguant sous les glaces du Pôle, toutes ces apparitions apportent véritablement une dimension de « merveilleux » à la représentation.
Retrouver son âme d’enfant,
Un cadeau trop rare,
Un véritable bain de fraicheur, de rire innocent,
Précipitez-vous, seul à deux en famille,
Plongez dans ce monde enchanté,
Une immersion salvatrice,
Le bonheur à la clé.
