Une imposture pour une honnête soirée
L’un est flamboyant, viveur, dépensier, imaginatif,
L’autre sérieux, discret, travailleur acharné, profondément cultivé.
Le duo fonctionne à merveille.
A eux deux ils ont signé les romans historiques les plus célèbres de la littérature d’aventure :
Vous avez tous reconnu Alexandre Dumas père
Pas obligatoirement son indissociable collaborateur passé à la trappe, Auguste Maquet, co-auteur des « Trois Mousquetaires », du « Comte de Monte-Cristo », de « la Reine Margot » ou du « Vicomte de Bragelonne ».
Quand débute l’action nous sommes à Port Marly, en 1848, dans la bibliothèque de l’extravagant château que se fait construire Dumas.
Le célèbre écrivain vient de rejoindre dans sa bibliothèque son fidèle scribe.
A court d’argent, Dumas presse Maquet d’accélérer la livraison du « Vicomte de Bragelonne ».
En pleine séance de travail arrive la soudaine nouvelle de l’abdication de roi Louis-Philippe.
Dumas, royaliste va provoquer l’opposition de Marquet, plus républicain.
Il refuse au « maître » la rédaction d’une lettre de félicitations destinée à la Régente, à ses yeux, une erreur fatale à « leur » si fructueuse association ».
Pareil refus met Dumas hors de lui.
L’affrontement des deux personnages révèlera un Alexandre se croyant immortel, méprisant son zélé collaborateur, balayant ses arguments de toute sa stature.
Marquet persuadé d’être l’indispensable contributeur au succès de Dumas, voire le « découvreur » de son talent de romancier alors que son théâtre s’essoufflait, ne cèdera en rien.
L’un persuadé, convaincu de son génie.
L’autre inébranlable dans sa résolution, tenace, opiniâtre, va jusqu’à brandir la menace d’un procès.
Brève et efficace, joliment troussée, cette reprise de la création avec Francis Perrin et Thierry Frémont est très justement servie par Dany Sardou en Maquet, effacé, discret, infatigable à la besogne soudain rebelle face au Dumas de Xavier Lemaire frappant de ressemblance avec l’auteur, cheveu en bataille, corpulence impressionnante.
La cruauté, l’extravagance de Dumas face à la froideur rancunière de Maquet a tout du règlement de compte, à la libération de rancoeurs trop longtemps refoulées.
Alliance de personnalités diamétralement différentes,
Collaboration d’une efficacité jamais démentie,
Jusqu’à la fatalité d’une quête de reconnaissance partagée
Impossible à jamais.
L’autre sérieux, discret, travailleur acharné, profondément cultivé.
Le duo fonctionne à merveille.
A eux deux ils ont signé les romans historiques les plus célèbres de la littérature d’aventure :
Vous avez tous reconnu Alexandre Dumas père
Pas obligatoirement son indissociable collaborateur passé à la trappe, Auguste Maquet, co-auteur des « Trois Mousquetaires », du « Comte de Monte-Cristo », de « la Reine Margot » ou du « Vicomte de Bragelonne ».
Quand débute l’action nous sommes à Port Marly, en 1848, dans la bibliothèque de l’extravagant château que se fait construire Dumas.
Le célèbre écrivain vient de rejoindre dans sa bibliothèque son fidèle scribe.
A court d’argent, Dumas presse Maquet d’accélérer la livraison du « Vicomte de Bragelonne ».
En pleine séance de travail arrive la soudaine nouvelle de l’abdication de roi Louis-Philippe.
Dumas, royaliste va provoquer l’opposition de Marquet, plus républicain.
Il refuse au « maître » la rédaction d’une lettre de félicitations destinée à la Régente, à ses yeux, une erreur fatale à « leur » si fructueuse association ».
Pareil refus met Dumas hors de lui.
L’affrontement des deux personnages révèlera un Alexandre se croyant immortel, méprisant son zélé collaborateur, balayant ses arguments de toute sa stature.
Marquet persuadé d’être l’indispensable contributeur au succès de Dumas, voire le « découvreur » de son talent de romancier alors que son théâtre s’essoufflait, ne cèdera en rien.
L’un persuadé, convaincu de son génie.
L’autre inébranlable dans sa résolution, tenace, opiniâtre, va jusqu’à brandir la menace d’un procès.
Brève et efficace, joliment troussée, cette reprise de la création avec Francis Perrin et Thierry Frémont est très justement servie par Dany Sardou en Maquet, effacé, discret, infatigable à la besogne soudain rebelle face au Dumas de Xavier Lemaire frappant de ressemblance avec l’auteur, cheveu en bataille, corpulence impressionnante.
La cruauté, l’extravagance de Dumas face à la froideur rancunière de Maquet a tout du règlement de compte, à la libération de rancoeurs trop longtemps refoulées.
Alliance de personnalités diamétralement différentes,
Collaboration d’une efficacité jamais démentie,
Jusqu’à la fatalité d’une quête de reconnaissance partagée
Impossible à jamais.
