Lourdeur et lenteur au premier degré font de cette triste farce stalinienne une démonstration à rebours de l'accablant style réaliste socialiste exaltant à l'attention de la multitude les bienfaits de la doctrine en vigueur.
(Le directeur d'Aubervilliers a sans doute voulu solder les comptes de la couleur politique de sa municipalité au terme de son mandat).
Se prenant aussi pour un auteur, Didier Bezace que l'on a pourtant connu en metteur en scène très inspiré aussi bien par "Les Fausses Confidences" de Marivaux que par "Un Soir une Ville" de Daniel Keene la saison dernière, signe ici un dernier spectacle prétentieux, interminable, d'un ennui mortel.