Monstre Sacré et Sacré Monstre.
A la fois tirée du récit de Mary Orr écrit en 1946 et du film de Josef Mankievitz avec Bette Davis intelligemment modernisés, l’excellente adaptation de Didier Kaminka confère à ce spectacle toute l’efficacité d’un bon boulevard.
Renouvelant avec succès leur collaboration de « Très Chère Mathilde », le duo Line Renaud dans le rôle principal et Ladislas Chollat pour la mise en scène, répond parfaitement aux exigences du genre.
Despotique, narcissique, égoïste, capricieuse, Alice Margaux, grande comédienne vieillissante ne vit que pour la scène.
Autour d’elle, seuls à supporter depuis toujours ses flèches empoisonnées, ses réflexions acerbes, ses caprices permanents, son narcissisme exacerbé :
Son ex-mari, directeur et metteur en scène, Pierre Santini, docile, résigné et touchant,
L’auteur de ses pièces à succès, Lionel Abelanski , surnommé Molière avec mépris,
Son épouse, Rahaëline Goupilleau, considérée avec dédain comme une comédienne ratée, et leur fils, Yanis Richard, filleul négligé, substitut commode de l’enfant qu’elle n’a pas eu.
Quand débute la pièce, excédée après tant d’années de « servitude » son ancienne habilleuse vient de la quitter.
Une jeune inconnue spectatrice assidue, Fanny Cotençon ravissante et très convaincante, réussit par son instance à entrer dans sa loge. Mensonges, ruses stratagèmes et détermination feront de la petite habilleuse de remplacement la vedette qui détrônera notre comédienne réputée insurpassable.
Dans les décors particulièrement réussis de Nicolas Sire, habillée des luxuriants costumes de Jean-Daniel Vuilermoz,
Line Renaud allie, sans tomber dans le piège de l’outrance, abattage, autorité, présence, jusqu’à sa fragilité touchante enfin dévoilée au dénouement qui verra triompher sa rivale.
La satire fonctionne auprès du public enchanté de découvrir un monstre sacré, la fin cruelle de sa carrière brillante et les coulisses du monde du spectacle qui dévoile les dessous de la reconnaissance d’un talent acquise à force de manipulations, chantages et compromissions sexuelles.
Le dénouement sous le signe de la tendresse apportera aussi un souffle de douceur à la dernière scène.
Accueillie avec enthousiasme par les spectateurs,
Programmé pour deux semaines seulement, que se consolent ceux qui ne pourront venir au théâtre.
La pièce filmée sera diffusée à la télévision par France 2.
L’assurance d’une soirée de divertissement en perspective.
Renouvelant avec succès leur collaboration de « Très Chère Mathilde », le duo Line Renaud dans le rôle principal et Ladislas Chollat pour la mise en scène, répond parfaitement aux exigences du genre.
Despotique, narcissique, égoïste, capricieuse, Alice Margaux, grande comédienne vieillissante ne vit que pour la scène.
Autour d’elle, seuls à supporter depuis toujours ses flèches empoisonnées, ses réflexions acerbes, ses caprices permanents, son narcissisme exacerbé :
Son ex-mari, directeur et metteur en scène, Pierre Santini, docile, résigné et touchant,
L’auteur de ses pièces à succès, Lionel Abelanski , surnommé Molière avec mépris,
Son épouse, Rahaëline Goupilleau, considérée avec dédain comme une comédienne ratée, et leur fils, Yanis Richard, filleul négligé, substitut commode de l’enfant qu’elle n’a pas eu.
Quand débute la pièce, excédée après tant d’années de « servitude » son ancienne habilleuse vient de la quitter.
Une jeune inconnue spectatrice assidue, Fanny Cotençon ravissante et très convaincante, réussit par son instance à entrer dans sa loge. Mensonges, ruses stratagèmes et détermination feront de la petite habilleuse de remplacement la vedette qui détrônera notre comédienne réputée insurpassable.
Dans les décors particulièrement réussis de Nicolas Sire, habillée des luxuriants costumes de Jean-Daniel Vuilermoz,
Line Renaud allie, sans tomber dans le piège de l’outrance, abattage, autorité, présence, jusqu’à sa fragilité touchante enfin dévoilée au dénouement qui verra triompher sa rivale.
La satire fonctionne auprès du public enchanté de découvrir un monstre sacré, la fin cruelle de sa carrière brillante et les coulisses du monde du spectacle qui dévoile les dessous de la reconnaissance d’un talent acquise à force de manipulations, chantages et compromissions sexuelles.
Le dénouement sous le signe de la tendresse apportera aussi un souffle de douceur à la dernière scène.
Accueillie avec enthousiasme par les spectateurs,
Programmé pour deux semaines seulement, que se consolent ceux qui ne pourront venir au théâtre.
La pièce filmée sera diffusée à la télévision par France 2.
L’assurance d’une soirée de divertissement en perspective.
