Délectable.
Une initiative inspirée,
Une des meilleures soirées de ces dernières semaines.
Le contexte historique brièvement exposé, rappelé le succès «foudroyant» rencontré dès la parution du premier numéro publié en 1938 jusqu’au dernier publié en 1940:
«La moelle s’est dissous au contact du vert de gris» conclusion de Pierre Dac,
bienvenue au royaume de l’absurdie, vous serez comblés, hilares, toujours surpris.
Se succèdent extravagants conseils pratiques, s’énoncent de folles recettes culinaires, se déroulent d’impossibles entretiens, fusent les petites annonces délirantes, sans oublier une lettre adressée au préfet, offre de service pour un emploi vacant: la Présidence de la République,
sans oublier le rappel poli adressé à Hitler, abonné indélicat n’ayant pas réglé l’abonnement souscrit.
dirigés avec entrain, mais en conservant toujours un sérieux rassurant, trois comédiens, Cédric Colas, Emmanuelle Galabru, Michel Ouimet, échangent bien joliment dans ce festival délirant, ébouriffant.
Anne Marie Lazarini a su trouver le ton juste, évitant l’outrance si néfaste, pour rythmer ce spectacle, sommet d’un humour inimitable, irrésistible témoignage d’un monde farfelu, sans queue ni tête,
somptueuse succession d’authentiques aberrations d’un formidable pouvoir euphorisant.
Qu’on se le dise.
Les grincheux auront été prévenus.
Leurs humeurs chagrines n’y résisteront pas.
Pierre Dac: un «Maître».