Poussive Pochade.
La note de présentation nous annonçait une joyeuse soirée de comédie, expression de la « force de l’humour » du metteur en scène Oscar Gomez Mata, lauréat 2018 du Prix suisse du théâtre, pour la première fois invité au théâtre Bastille.
Redevable à Jean-Marie Hordé de quelques unes de ses plus belles découvertes de ces dernières années : les TG STAN, De KOE, Tiago Rodrigues,
Curiosité piquée, toujours à l’affut de nouveaux talents, voilà Lulu toute à sa déconvenue.
Encore qualifié de « Petit traité de Comédie »,
Directement inspiré du film éponyme,
Ce spectacle dénonce tout à la fois
Le management, la dilution des responsabilités, la loi du profit, la casse sociale.
Acculé à la faillite, Ravn dirigeant fuyant ses responsabilités, va faire appel à un comédien.
Chargé d’incarner « Le Directeur du Directeur » pour faire passer auprès du personnel sa décision de vendre sa société assortie du licenciement de tous ses collaborateurs, lui excepté,
Le comédien engagé se prendra au jeu, il sera le grand gagnant de la supercherie : au détriment de tous les protagonistes lésés de leurs droits, il deviendra l’unique bénéficiaire de « l’opération » et empochera seul la totalité de la transaction.
Sévissant outre-lac depuis plus de vingt ans,
En lieu d’un prétendu sens du comique, du loufoque et de l’absurde vantés dans la présentation,
Oscar Gomez-Mata nous assène sans faiblir
Concert de banalités, chapelets de blagues potaches éculées, accumulations d’effets caricaturaux, successions d’improbables intermèdes chantés, recours exagérés d’effets miroirs.
De sa Compagnie l’Alakran, seul émerge le comédien Sébastien Semenzato.
Sens de l’humour accompli, son numéro improbable de « ravi » au sourire béat sous sa perruque blondasse en fils d’émigré italien ne parlant pas l’italien, et son rôle d’interprète franco-danois appliqué et scrupuleux constituent de trop brefs moments de comique abouti.
Les Suisses n’ont pas forcément la réputation de légèreté.
Avec plus de vingt années passées outre-lac,
Oubliant tout le sens de la critique grinçante et corrosive de ses origines,
Notre hispano-helvète n’a pas échappé à l’influence locale.
Navrant souverain au royaume de la balourdise.
Thème souvent évoqué par les créateurs, citons seulement « Open Space » de Mathilda May.
Un sujet identique traité autrement d’esprit critique comique.
Redevable à Jean-Marie Hordé de quelques unes de ses plus belles découvertes de ces dernières années : les TG STAN, De KOE, Tiago Rodrigues,
Curiosité piquée, toujours à l’affut de nouveaux talents, voilà Lulu toute à sa déconvenue.
Encore qualifié de « Petit traité de Comédie »,
Directement inspiré du film éponyme,
Ce spectacle dénonce tout à la fois
Le management, la dilution des responsabilités, la loi du profit, la casse sociale.
Acculé à la faillite, Ravn dirigeant fuyant ses responsabilités, va faire appel à un comédien.
Chargé d’incarner « Le Directeur du Directeur » pour faire passer auprès du personnel sa décision de vendre sa société assortie du licenciement de tous ses collaborateurs, lui excepté,
Le comédien engagé se prendra au jeu, il sera le grand gagnant de la supercherie : au détriment de tous les protagonistes lésés de leurs droits, il deviendra l’unique bénéficiaire de « l’opération » et empochera seul la totalité de la transaction.
Sévissant outre-lac depuis plus de vingt ans,
En lieu d’un prétendu sens du comique, du loufoque et de l’absurde vantés dans la présentation,
Oscar Gomez-Mata nous assène sans faiblir
Concert de banalités, chapelets de blagues potaches éculées, accumulations d’effets caricaturaux, successions d’improbables intermèdes chantés, recours exagérés d’effets miroirs.
De sa Compagnie l’Alakran, seul émerge le comédien Sébastien Semenzato.
Sens de l’humour accompli, son numéro improbable de « ravi » au sourire béat sous sa perruque blondasse en fils d’émigré italien ne parlant pas l’italien, et son rôle d’interprète franco-danois appliqué et scrupuleux constituent de trop brefs moments de comique abouti.
Les Suisses n’ont pas forcément la réputation de légèreté.
Avec plus de vingt années passées outre-lac,
Oubliant tout le sens de la critique grinçante et corrosive de ses origines,
Notre hispano-helvète n’a pas échappé à l’influence locale.
Navrant souverain au royaume de la balourdise.
Thème souvent évoqué par les créateurs, citons seulement « Open Space » de Mathilda May.
Un sujet identique traité autrement d’esprit critique comique.
