Vertigineux enjeux.
Révolutionner l’image de l’univers,
Remettre en question le système de Ptolémée, « croyance » régissant le monde depuis deux mille ans,
Détruire ainsi les fondements d’un catholicisme, à l’époque déjà affaibli par la « Réforme »,
Relevait du génie,
Témoignait d’une folle audace,
Comportait d’effroyables risques : périr sur le bûcher après condamnation de l’Inquisition.
Mu par une foi inébranlable dans la raison, dans la force de la démonstration scientifique,
Au service du progrès pour l’homme asservi :
« Je crois en la douce violence de la raison sur l’homme » affirme Galilée
Et, qu’en dépit des dangers encourus, que l’on
« Succombe à la séduction des preuves »
Jonglant avec toutes les difficultés financières,
Toujours en quête de soutiens lui permettant de poursuivre ses recherches,
Défiant les autorités,
Padoue, Florence puis Rome jalonnèrent son parcours de scientifique.
Avec une inébranlable persévérance Galilée poursuivit ses recherches,
Sacrifiant tout à la démonstration de sa découverte issue de la théorie copernicienne :
Puis, face à l’Inquisition triomphant d’un Pape « progressiste » mais conscient de ses responsabilités terrestres,
L’Homme, acceptera d’abjurer au grand désespoir de ses plus proches collaborateurs.
Vieilli et quasiment aveugle, confié aux seuls soins de sa fille dévouée à l’église,
Lors d’une visite d’adieu d’un jeune étudiant par lui formé,
Surveillance déjouée,
Galilée, indomptable savant,
Confiera au visiteur une copie cachée de son « livre « interdit et confisqué.
Secret courage contre lâcheté officielle,
Triomphe de l’intelligence sur l’obscurantisme.
Dans un beau décor dépouillé de Lili Kendara : hauts murs sombres percés en fond de plateau et en hauteur d’une large ouverture devenue en écran pour la projection des indications de lieu et de temps surplombant deux larges panneaux coulissant s’ouvrant sur l’espace ou se refermant telles de terribles portes de prison.
Jouant sur les contrastes d’effets réussis avec les costumes,
Le large manteau intemporel de Galilée s’opposera aux robes d’universitaires, à la pourpre cardinalice, à la bure des moines, au dépouillement de l’Inquisiteur, comme à la munificence papale.
Sobre, clair, le travail de mise en scène permet de suivre un texte riche, dense et fort.
Mais on attendait davantage d’un acteur tel que Philippe Torreton que l’on a vu plus intense et prenant dans ses rôles précédents.
Equilibrée, l’ensemble de cette distribution ne présente pas d’aspérité.
La justesse est là, on écoute, on suit.
Ode à l’intelligence de l’homme :
« Qui ne connaît la vérité est un imbécile, mais qui, la connaissant, la nomme mensonge, celui-là est un criminel ».
La profession de foi justifiait plus de feu,
Trop « raisonnable » ,
Tiède réalisation
Remettre en question le système de Ptolémée, « croyance » régissant le monde depuis deux mille ans,
Détruire ainsi les fondements d’un catholicisme, à l’époque déjà affaibli par la « Réforme »,
Relevait du génie,
Témoignait d’une folle audace,
Comportait d’effroyables risques : périr sur le bûcher après condamnation de l’Inquisition.
Mu par une foi inébranlable dans la raison, dans la force de la démonstration scientifique,
Au service du progrès pour l’homme asservi :
« Je crois en la douce violence de la raison sur l’homme » affirme Galilée
Et, qu’en dépit des dangers encourus, que l’on
« Succombe à la séduction des preuves »
Jonglant avec toutes les difficultés financières,
Toujours en quête de soutiens lui permettant de poursuivre ses recherches,
Défiant les autorités,
Padoue, Florence puis Rome jalonnèrent son parcours de scientifique.
Avec une inébranlable persévérance Galilée poursuivit ses recherches,
Sacrifiant tout à la démonstration de sa découverte issue de la théorie copernicienne :
Puis, face à l’Inquisition triomphant d’un Pape « progressiste » mais conscient de ses responsabilités terrestres,
L’Homme, acceptera d’abjurer au grand désespoir de ses plus proches collaborateurs.
Vieilli et quasiment aveugle, confié aux seuls soins de sa fille dévouée à l’église,
Lors d’une visite d’adieu d’un jeune étudiant par lui formé,
Surveillance déjouée,
Galilée, indomptable savant,
Confiera au visiteur une copie cachée de son « livre « interdit et confisqué.
Secret courage contre lâcheté officielle,
Triomphe de l’intelligence sur l’obscurantisme.
Dans un beau décor dépouillé de Lili Kendara : hauts murs sombres percés en fond de plateau et en hauteur d’une large ouverture devenue en écran pour la projection des indications de lieu et de temps surplombant deux larges panneaux coulissant s’ouvrant sur l’espace ou se refermant telles de terribles portes de prison.
Jouant sur les contrastes d’effets réussis avec les costumes,
Le large manteau intemporel de Galilée s’opposera aux robes d’universitaires, à la pourpre cardinalice, à la bure des moines, au dépouillement de l’Inquisiteur, comme à la munificence papale.
Sobre, clair, le travail de mise en scène permet de suivre un texte riche, dense et fort.
Mais on attendait davantage d’un acteur tel que Philippe Torreton que l’on a vu plus intense et prenant dans ses rôles précédents.
Equilibrée, l’ensemble de cette distribution ne présente pas d’aspérité.
La justesse est là, on écoute, on suit.
Ode à l’intelligence de l’homme :
« Qui ne connaît la vérité est un imbécile, mais qui, la connaissant, la nomme mensonge, celui-là est un criminel ».
La profession de foi justifiait plus de feu,
Trop « raisonnable » ,
Tiède réalisation
