Honteuses prétentions.
Aucun scrupule ne freine ses prétentions mégalomaniaques, son égo surdimensionné assorti d’un galimatias pseudo-freudien.
Arthur Schnitzler n’étant pas un auteur assez abouti sans doute à ses yeux,
Jugeant indispensable l’ajout d’un personnage supplémentaire, il fera de ce protagoniste le pivot de la pièce.
« La ronde » : « réduite » au prétexte d’une quête d’orphelin à la recherche de ses parents biologiques.
Défilant sur une affreuse tournette, vieux truc de mise en scène signée du même Guy Zilbrestein, les successives « rencontres sans lendemain » décrites par l’auteur viennois servent d’hypothèses illustrées aux différentes paternités envisagées par ce jeune plasticien vivant dans le Berlin des années soixante, projection du discours de Kennedy et de « chromosomes énigmatiques » venant souligner le propos en fond de plateau.
Victime de sa toquade, la mise en scène d’Anne Kessler et l’interprétation de certains ne peuvent sauver la représentation.
Devenue soporifique ritournelle,
Dénaturée jusque dans son « essence »,
Anéantie « La Ronde »,
Massacrée, la pièce d’Arthur Schnitzler ;
Privée d’un chef d’œuvre,
Enragée devant tant de sotte présomption,
Anéantie Lulu aussi.