"Zelda et Scott", "Le plus heureux des trois", " Macbeth", "Homme galant et galant homme", sont parmi les premiers spectacles qui feront l'objet des prochaines chroniques.
Mais auparavant, idées claires, esprit reposé, Lulu a procédé à sa désormais traditionnelle distribution des "Lulu d' Or" et "Lulu Dort", hautes distinctions , concurrentes des "Beaumarchais" comme des "Grands Prix de la Critique".
Attribués en toute subjectivité et sans nulle compromission, ils viennent rappeler dans notre monde de l'instantané les grands moments de bonheur ou d'indignation qui ont marqué la précédente saison théâtrale.
Distingués parmi plus de cinquante spectacles vus de septembre 2012 à à juillet 2013, les premiers" lulus d'Or" sont attribués à quatre jeunes metteurs en scène français qui nous ont véritablement éblouis.
- Guillaume Vincent pour "La nuit tombe",
- Christophe Rauk pour "Les serments indiscrets" de Marivaux,
- Richard Brunel pour "Les criminels" de Ferdinand Bruckner,
- Benjamin Lazar pour "L'Autre monde ou les états et empires de la lune" de Savinien de Cyrano de Bergerac.
Les "Lulu d'Or" pour les meilleures comédiennes reviennent à :
- Judith Magre, Edith Scob et Florence Giorgetti dans "Inventaires" de Philippe Minyana.
- Marianne Sergent dans "Doris darling" de Ben Elton.
Le " Lulu d'Or" du meilleurs comédien est attribué, sans surprise, en accord avec tous les jurys, à :
- Grégory Gadebois dans "Des Fleurs pour Algernon" de Daniel Keyes.
Parmi nos très grands comédiens,
- Robert Hirch , dans "Le Père" de Florian Zeller,
- Roland Bertin dans "Volpone" de Ben Jonson
Les deux derniers "Lulu d'Or" couronnent deux spectacles étrangers :
- "Word of wires" de Jay Scheid, découvert au festival d'automne : ce metteur en scène et ses interprètes "révolutionnent" véritablement les dogmes établis par leur utilisation singulière des nouveaux moyens technologiques avec une efficacité au service du seul théâtre..
- Declan Donnellan pour "Ubu Roi" d'Alfred Jarry, pour sa transposition, aussi "révolutionnaire" que géniale de cette pièce subversive par définition.
Enfin les "Lulu de satisfaction" reviennent à :
- "Collaboration" de Ronald Harood, spectacle de très haute tenue, plébiscité par le public auquel je m'associe sans réserve.
- "Britannicus" de Racine mis en scène de Jean-Louis Martinelli, dont la représentation restera un très grand moment racinien d'une rare profondeur tragique .
Les "Lulu Dort" vont en priorité à:
- Joël Pommerat pour "Cendrillon: un summum d'ennui et de prétentions réunis, opinion que j'assume en dépit d'une mode qui tourne à la fureur au vu des trois spectacles à nouveau à l'affiche de cette saison.
- Jean-François Balmer, qui nous assassine "Le voyage au bout de la nuit" de Céline : impardonnable.
- "Zéro s'est endormi" de Valérie Alane, soporifique sans pareil.
- "Un chapeau de paille d'Italie" au risque d'en faire bondir plus d'un, considérant cette version de notre bon Labiche comme une offense à son talent de précursseur de l'absurde, le" n'importe quoi" et les vociférations ne suffisant pas à justifier une" relecture".
Ainsi se clôt ce palmarès 2012-2013 , reflet des humeurs de Lulu.
Toutes les chroniques correspondant aux spectacles mentionnés ci-dessus sont toujours disponibles sur le site de :
"Lulu a vu"
En me réjouissant de vous retrouver pour nos nouvelles découvertes, théâtralement , votre dévouée
Lulu
r.