Barbara Schulz, éclatante de beauté, faisant preuve d’un talent jusqu’alors jamais atteint dans les précédents rôles où j’ai pu la voir, déploie ses charmes et ses ruses avec une jolie présence ;
Débordant de charme, macho juste ce qu’il faut, faisant preuve d’une mauvaise foi irrésistible et d’une lâcheté bien masculine, Arié Elmaleh campe le « parfait » époux loin de la perfection avec un naturel confondant et une parfaite justesse.
Visiblement complice des interprètes, Audrey Schebat, a pensé leur écrire une pièce sur mesure ;
Une histoire de couple « sans histoire » dont la fracture se révèlera à la suite d’un diner où le couple d’amis attendus ne viendra pas.
Loin d’avoir la teneur d’une véritable comédie, sans la capacité de donner à son action une réelle dimension théâtrale,
Evoquant des situations mille fois rebattues prétextes à quelques bons mots faisant s’esclaffer le public avec facilité, recourant à d’improbables effets de rebondissements,
La pièce n’atteint pas même le niveau de sketches boulevardiers.
Fidèle spectatrice de la Salle Réjane,
Aspirant à quelque moment de légèreté,
Le choix de Lulu s’est révélé navrant.
Désolant pour les acteurs.