Des extraits choisis, se dessine le portrait d’un être aux multiples facettes.
L’homme meurtri, le mélancolique, le sceptique l’enfant mal aimé, l’écrivain en quête de reconnaissance, le misanthrope, l’amoureux de la nature apparaissent au détour de phrases lapidaires, percutantes.
Sans décor, Catherine Sauval en distille le comique, l’émotion, la causticité.
Lucide, souffrant, compatissant, profondément sensible, l’homme nous touche comme il sait nous faire sourire. Ce qu’il nous dit parle à chacun, sa prose s’entend avec bonheur.
Exercice en vogue, ces lectures, au théâtre.
L’absence de fil conducteur, d’intrigue, en constituent la limite.
Plus resserrée, légèrement abrégée, la soirée gagnerait en intensité.