"Comediante, Tragediante"
Eduardo de Filipo, décédé en 1984, a continué d'être joué sans connaître d'éclipse. Il suffit de se rappeler le succès de 'La Grande Magie" montée dernièrement au Français et interprété par Denis Podalydès .
Cependant "Homme et Galant Homme" constitue une première en France. Cette pièce jamais traduite auparavant est une belle découverte dans le répertoire du grand auteur napolitain.
Fidèle à son style aussi coloré que sa ville natale, l'écrivain, acteur lui-même, nous fait partager la vie misérable d'une troupe de "saltimbanques" dans une station de villégiature où un jeune et séduisant imprésario vient de leur procurer un "miraculeux" engagement.
Inutile de vous décrire la suite de situations infernales dans lesquelles tous nos protagonistes vont se trouver. Apprenez seulement que tous finiront par miner la folie, mus autant par" l'obligation " de sauver l'honneur d'une belle que par des nécessités alimentaires qui les mèneront à se parjurer au mépris de toute considération morale
Situations farcesques, style truculent sont là pour nous divertir.
C'est sans compter avec la dimension pathétique et si mystérieuses qu'Eduardo Philippo sait distiller en digne héritier d'une tradition burlesque et Pirandellienne à la fois.
Mise en abîmes des comédiens, théâtre dans le théâtre , ménagent toute une cascade de "rebondissements" admirablement maîtrisés.
La "troupe" réunie par Patrick Pelloquet s'engage avec conviction dans la scénographie de Sandrine Pelloquet .
La transparence des cloisons de sa tournette ne font qu'ajouter avec finesse à l' imbroglio de cette l'intrigue.
Il faut remercier Emmanuel Dechartre de maintenir l'exigence de sa programmation .
Il n'est jamais sans intérêt de se rendre dans cette salle accueillante.
Cependant "Homme et Galant Homme" constitue une première en France. Cette pièce jamais traduite auparavant est une belle découverte dans le répertoire du grand auteur napolitain.
Fidèle à son style aussi coloré que sa ville natale, l'écrivain, acteur lui-même, nous fait partager la vie misérable d'une troupe de "saltimbanques" dans une station de villégiature où un jeune et séduisant imprésario vient de leur procurer un "miraculeux" engagement.
Inutile de vous décrire la suite de situations infernales dans lesquelles tous nos protagonistes vont se trouver. Apprenez seulement que tous finiront par miner la folie, mus autant par" l'obligation " de sauver l'honneur d'une belle que par des nécessités alimentaires qui les mèneront à se parjurer au mépris de toute considération morale
Situations farcesques, style truculent sont là pour nous divertir.
C'est sans compter avec la dimension pathétique et si mystérieuses qu'Eduardo Philippo sait distiller en digne héritier d'une tradition burlesque et Pirandellienne à la fois.
Mise en abîmes des comédiens, théâtre dans le théâtre , ménagent toute une cascade de "rebondissements" admirablement maîtrisés.
La "troupe" réunie par Patrick Pelloquet s'engage avec conviction dans la scénographie de Sandrine Pelloquet .
La transparence des cloisons de sa tournette ne font qu'ajouter avec finesse à l' imbroglio de cette l'intrigue.
Il faut remercier Emmanuel Dechartre de maintenir l'exigence de sa programmation .
Il n'est jamais sans intérêt de se rendre dans cette salle accueillante.
