Trop respectueuse du génie des grands auteurs
Soucieuse de s’épargner de nouvelles cuisantes déconvenues,
Lulu s’abstiendra d’assister aux trois spectacles montés sous le signe de la réinterprétation délibérée, tous actuellement à l’affiche de nos plus grandes subventionnées:
A la Comédie française, un Cyrano de Bergerac vu au prisme de l’homosexualité latente de notre légendaire gascon secrètement amoureux du beau Christian.
Là réside toute la différence.
Impossible confusion avec la prétention, la mégalomanie, la complaisance opportuniste, l’audace fictive, l’imbécile dépoussiérage de ces fats.
Intemporels, les grands textes permettent certaines transpositions sans pour autant trahir leurs auteurs: le Tartuffe d’Ivo Van Hove en constitue la parfaite illustration.
Ils interdisent pareilles «maltraitances».
Qu’attendent nos metteurs en scène assassins pour écrire pareils chefs d’œuvres?