Trois générations de spectateurs enthousiasmés
Encore mieux que Tintin, si Lulu en juge d’après sa « descendance »,
Un spectacle fédérateur, qui subjugue dès l’âge de deux ans, petits et grands, jeunes et moins jeunes.
Consacré aux créateurs du cirque équestre, dans de très beaux costumes signés Bruno Fatalot, sous les éclairages de Jean-Charles Pfauwadel,
Si le fondateur de la dynastie, prestance intacte, parfaite élégance, Alexis Gruss présente son numéro de dressage avec Fado, cheval « caoutchouc »,
La représentation dévoile également de nombreuses autres disciplines pratiquées avec brio par trois générations de Gruss et leurs invités.
Eclats de rire assurés par Gibraltar, le facétieux cheval indiscipliné et désobéissant systématiquement à son écuyer Charles Gruss,
Comme par le numéro comique du tailleur du régiment, Firmin Gruss, enchaînant les chutes de cheval avant d’entamer, lancé debout sur sa monture au galop, l’effeuillage de ses innombrables gilets jetés dans les airs.
Un ravissant numéro : « Les Saltimbanques entrent en piste » réunit petits chiens dressés, équilibristes, jongleurs etc… suscitant de tous côtés l’attention dans un numéro aussi animé que coloré.
Pour la grande batoude Louis et Joseph Gruss sautent depuis un tremplin au-dessus de leurs chevaux dont la rangée va s’élargissant à chaque tour de piste ;
Suit l’élégant quadrille équestre des quatre petits-fils Gruss, Alexandre, Charles, Louis et Joseph.
Sous le ciel du chapiteau, entrainé par un cheval guidé par Madame Gipsy Gruss, évolue la gracieuse trapéziste Svetlana Lobova ;
L’hommage à l’écuyer écossais Andrew Ducrow, permet encore à chacune des générations Gruss de s’illustrer par diverses performances.
« La poste à 17 chevaux » numéro véritablement époustouflant d’adresse et de maîtrise, viendra brillamment conclure cette première partie. N’en dévoilons pas la performance.
Remarquable, Geoffrey Berthault fildefériste, passe d’un filin à l’autre en exécutant jusqu’à un double saut périlleux arrière, Louis Gruss se distingue encore dans sa roue allemande lieu de diverses acrobaties dans l’accessoire en marche, et, véritablement surprenante, la contorsionniste Desire Cardinal Chavez achève son numéro, dressée sur ses mains, arc tenu et flèche décochée dans sa cible par ses seuls orteils !
Poésie et fraicheur pour le duo amoureux dans les airs et à cheval d’Alexandra et Charles Gruss : tenue par son seul cou de pied
Alexandra pirouette dans l’espace, sa jupe volant en corolle autour d’elle quand elle tourbillonne tête en bas, toute grâce et souplesse aussi pour un tour de piste pied dans la main, l’autre posé sur l’épaule de son cavalier en mouvement.
Avant la parade final, Charles encore, accompagné d’Alexandre, se livreront à une démonstration de jongleries magistrales, enfourchant leurs chevaux avec des quilles multipliées, échangées, enflammées enfin.
Une famille de véritables artistes,
Une tradition perpétuée avec brio,
Un souffle d’air bienfaisant :
Emerveillement assuré pour le public de toute génération.
Chapeau bas Les Gruss.