A l’ombre de Jorge Luis Borges.
Des dialogues jouant sur la sémantique jusqu’au vertige,
Construite, telle un puzzle, en une succession de rencontres fortuites entre les personnages,
D’imbrications, enchevêtrements et superpositions de l’action,
Cette pièce évoque à merveille l’œuvre du grand écrivain argentin, ce maître du fantastique.
Dans un square, assis sur son banc, un vieil écrivain aveugle. L’y rejoindront, successivement, un homme d’âge mur, suivie d’une jeune femme.
De chacun il deviendra l’involontaire confident.
L’un évoque une tardive découverte de la passion nourrie pour une jeune artiste qui fait basculer son existence rangée.
L’autre, est une jeune femme. Artiste, affranchie, moderne, décomplexée, elle parle du vide affectif de son enfance, de ses amours déçues pour un jeune peintre drogué, de la passion qu’elle a suscité chez un homme mur qu’elle manipule, sans scrupules, par intérêt.
Dans le cabinet d’une psychologue, une patiente fait le récit de sa vie ratée, illuminée par le seul souvenir d’une éphémère rencontre de jeunesse, à Paris : un homme croisé dans le métro.
Au détour des conversations, le vieil homme dévoile aussi le mystère d’un amour manqué, fugace vision dont il est toujours hanté.
Ces destins entrecroisés finiront par se dénouer.
Tout l’intérêt de la pièce faisant admirablement ressortir la » complexité » infinie des destins, illustration de « toute la complexité de l’univers » comme de la fatalité de » l’amour inévitable ».
Un texte plus resserré nous aurait permis de percevoir avec plus d’acuité encore les vertiges borgésiens.
C’est bien ma seule réserve.
John Mclean, le metteur en scène du spectacle tire admirablement partie du plateau de la Huchette, avec pour seul décor, un étroit panneau de fond de scène dont les lumières de Frédéric Serve, définissent le lieu.
Autour de Victor Haïm, l’écrivain, merveilleux de rêverie placide et confondant de ressemblance avec Borgès, André Nerman l’homme, Dominique Arden, la femme, Ingrid Donnadieu, la jeune femme, Raphaëlle Cambray, la psychologue, interprètent chacun avec beaucoup de justesse et de présence les personnages de ce auteur argentin, à la notoriété reconnue en Amérique où il demeure.
A vous de le découvrir à Paris.
Il vous guidera sous de nouveaux horizons.
Construite, telle un puzzle, en une succession de rencontres fortuites entre les personnages,
D’imbrications, enchevêtrements et superpositions de l’action,
Cette pièce évoque à merveille l’œuvre du grand écrivain argentin, ce maître du fantastique.
Dans un square, assis sur son banc, un vieil écrivain aveugle. L’y rejoindront, successivement, un homme d’âge mur, suivie d’une jeune femme.
De chacun il deviendra l’involontaire confident.
L’un évoque une tardive découverte de la passion nourrie pour une jeune artiste qui fait basculer son existence rangée.
L’autre, est une jeune femme. Artiste, affranchie, moderne, décomplexée, elle parle du vide affectif de son enfance, de ses amours déçues pour un jeune peintre drogué, de la passion qu’elle a suscité chez un homme mur qu’elle manipule, sans scrupules, par intérêt.
Dans le cabinet d’une psychologue, une patiente fait le récit de sa vie ratée, illuminée par le seul souvenir d’une éphémère rencontre de jeunesse, à Paris : un homme croisé dans le métro.
Au détour des conversations, le vieil homme dévoile aussi le mystère d’un amour manqué, fugace vision dont il est toujours hanté.
Ces destins entrecroisés finiront par se dénouer.
Tout l’intérêt de la pièce faisant admirablement ressortir la » complexité » infinie des destins, illustration de « toute la complexité de l’univers » comme de la fatalité de » l’amour inévitable ».
Un texte plus resserré nous aurait permis de percevoir avec plus d’acuité encore les vertiges borgésiens.
C’est bien ma seule réserve.
John Mclean, le metteur en scène du spectacle tire admirablement partie du plateau de la Huchette, avec pour seul décor, un étroit panneau de fond de scène dont les lumières de Frédéric Serve, définissent le lieu.
Autour de Victor Haïm, l’écrivain, merveilleux de rêverie placide et confondant de ressemblance avec Borgès, André Nerman l’homme, Dominique Arden, la femme, Ingrid Donnadieu, la jeune femme, Raphaëlle Cambray, la psychologue, interprètent chacun avec beaucoup de justesse et de présence les personnages de ce auteur argentin, à la notoriété reconnue en Amérique où il demeure.
A vous de le découvrir à Paris.
Il vous guidera sous de nouveaux horizons.
