Celui-ci continue d’opérer.
Pour « Bells and Spells » laissez-vous transporter, flotter, rêver dans un univers magique et mystérieux créé par Victoria
Dans lequel nous emporte, espiègle, insaisissable et gracieuse sa fille Aurelia.
Baignés de lumières douces,
Dans de ravissants et improbables décors au charme désuet,
Avec un accompagnement musical toujours séduisant à l’oreille,
Nous traversons les époques pour accompagner Aurelia dans ses exploits surprenants.
Cette fois cleptomane, Aurelia devient reine de l’escamotage,
Entrainée à son tour dans un monde imaginaire,
Un tourbillon de situations irréelles ;
Ainsi, entre deux portes et un tableau accroché à une tapisserie vieillotte,
Au son cristallin de clochettes qui tintent gaiement,
Tout débute par un « numéro » de chaises musicales,
Ballet burlesque de trois, puis quatre personnages encapuchonnés sous d’informes manteaux,
Qui prennent successivement place sur une rangée d’anciens fauteuils de cinéma,
Avant de disparaitre,
Suivi par la rangée de sièges,
Simultanée de l’apparition, un morceau de mur entre les mains, d’un homme identique à celui du portrait.
Débarrassée de sa guenille,
Telle un papillon sortant de sa chrysalide,
Aurelia apparait, éblouissante, moulée dans un long fourreau arachnéen, enlacée par son galant chamarré de décorations,
Pour un tango « furioso ».
Jeux de cloisons qui s’escamotent, portes à tambour qui tournent faisant disparaître l’usager,
Hiératique princesse espagnole dont la tête subit d’étranges échanges avec celle d’un homme puis celle du petit chien affublé à son tour de celle du monsieur,
Changement magique de robe avec celle dérobée sur un mannequin et la tenue d’origine d’Aurelia à nouveau sur elle et sur le mannequin alors qu’est découvert le larcin,
Porte-manteaux devenant tête de cervidé ou disposés en nombre et de tailles différentes, transformés en improbable monture enfourchée par Aurelia fuyant l’orage,
Ample robe agitée par un souffle puissant qui s’enfle et se gonfle avant d’engloutir le soupirant à ses pieds,
Curieux animal dont la tête, une coiffe volée, vient mordiller le visage d’Aurelia endormie sur le sol et la queue remuer, chacune de ces extrémités agitées de façon invisible par la dormeuse étendue,
Blancheur de draps séchant sur corde à linge sur laquelle Aurelia, acrobate accomplie, paresse couchée sur le ventre,
Puis arrivée à terre, disparaissant dans sa longue chemise blanche et coiffée du bonnet de son compagnon,
Devient un grand oiseau blanc ouvrant un bec démesuré :
Voici quelques passages merveilleux et féériques qui je le souhaite vous font « rêver » de voir « Bells and Spells.
Le temps suspendu, laissez-vous bercer de douceur, d’onirisme :
Si rare de nos jours,
L’émerveillement vous attend.