L’identité, l’altérité,
L’humanité, l’animalité,
Le pouvoir, la liberté,
Sont les sujets auxquels Sergi Lopez n’hésite pas à se mesurer.
Une recherche sur le renoncement à notre monde, l’exploration en terre inconnue, la découverte de nouvelles valeurs et le triomphe de la violence.
Une rencontre entre personnage en quête d’idéal, Sergi Lopez, et un cervidé plutôt échassier, Jorge Pico.
Le premier se livre à un interminable monologue.
Le second, muet, se cantonnera au mine.
Un échange qui deviendra match de tennis à l’issue fatale pour notre cerf, ancien champion abattu par balles.
Incontestables, les qualités de comédien de Sergi Lopez.
Beaucoup moins convaincantes celles de l’écrivain.
Dépourvu de véritable originalité, de cette part de folie poétique,
Rythme et rebondissement font aussi défaut dans ce monologue interminable,
Sans éclat ni force subversive,
Une faible fable à prétention surréaliste, farfelue voire iconoclaste,
A l’humour balourd, fade et filandreux.
Dans le rôle du cerf impossible de ne pas voir Christophe Salengro à la place de Jorge Pico ;
Et le talent d’ »Harry, cet ami qui vous veut du bien » n’est pas celui de l’écrivain.
Poussif.