Aussi, hélas plus difficiles à supporte, discours inarticulés et interminables narrations débitées face au micro. Effet d’ennui garanti et désertions remarquées parmi le public.
Guère plus séduisants les pantalons de jogging luisants, ces hauts informes et ces chaussettes aux couleurs criardes.
Mais au final, pour les plus persévérants, un admirable condensé du répertoire du grand chorégraphe américain illustré par dix -sept danseurs tous magnifiés par le maître dans toute l’immensité de leurs talents respectifs.
Désarticulations, reptations contorsions, genoux pliés, épaules haussées, pieds en dedans, bras tordus ou cachés dans le dos soudain se déploient en pas néo-classiques d’un rare délié, d’une sublime fluidité, d’une harmonie parfaite.
Un barbu brun et un barbu roux exécutent en marcel un extraordinaire pas de deux, petite et fine, cheveux blonds relevés, une danseuse surprenante de flexibilité et de souplesse nous subjugue dans sa variation au sol, d’une félinité rarement atteinte une ravissante brune en blouson de cuir prune incarne Butterfly pour le final du spectacle. Je ne peux non plus oublier le grand escogriffe au cheveu d’ébène dans sa partition assise avec force moulinets de bras pour enchainer debout de splendides et élégantes figures.
« Study 3 » reprend tous les thèmes connus de cette grande figure de la danse contemporaine devenu un classique, comme sa compatriote Carolyn Carlson.
Après plus de trente années de créations, Paris, avec six spectacles programmés dans le cadre du « Festival d’Automne «, vient de rendre un hommage justifié au fondateur de la « Forsythe Company «.