Ce récital de lieds était d'autant plus attendu que depuis le "Werther" auquel j'ai eu l' heureuse idée d'assister en 2010, le public parisien se voit privé de sa présence sur nos deux scènes d'opéra, à son grand regret. D'aucuns ont fait le déplacement jusqu'à Munich pour l'entendre dans "Tosca' en janvier, et je les comprends.
Pour en revenir au récital de lundi, le programme entièrement consacré aux mélodies, était conforme en tout point aux motivations du ténor:
Un sincère désir de faire mieux connaitre et partager cette musique, suite logique à son précedent cycle Shubert.
Les lieds de Malher (Ruckert-liede) concluaient admirablement une première partie qui débutait par des lieds de Litz sur des poêmes de Heine et Goethe.
Mais c'est dans la segonde partie du récital,avec Duparc et surtout Richard Strauss que le public fut comblé en tout point , par la beauté, la puissance, l'aisance, et la sensibilité du ténor.
Et Jonas Kaufmann qui allie à son immense talent un physique de jeune premier, sait aussi se montrer un artiste follement généreux:
C'est par SIX bis dont de sublimes lieds d'Hugo Wolf qu'il a remercié un public ébloui et enthousiaste:
Une salle debout applaudissant sans fin.