non la chorégraphie.
Mélodies de bollywood, hard metal, percussions assourdissantes scandent la seconde.
Perfection, force, engagement, virtuosité des danseurs de la Batsheva Dance Company n’ont fini de nous sidérer, de nous séduire.
Incomparable, leur exécution des mouvements les plus contrastés,
au sceau de l’expressivité la plus marquante.
Sur place, déplacement d’une lenteur extrême, rythmes effrénés, poses érotiques, danses endiablées, étirements en apesanteur, port de bras hiératique, folles désarticulations se succèdent en ruptures;
Quelques paroles (incompréhensibles) sont prononcées au micro,
Des carrés d’étoffe s’agitent furieusement, la violence se déchaîne, un corps s’abat.
Toute une partie de la représentation nous enveloppe.
Pourquoi alors l’exacte répétition, la reprise à l’identique des mêmes tableaux?
Exigeante déjà, la première partie retenait l’attention.
Effet de miroir?
La démonstration dûe au seul changement de l’accompagnement musical?
Parti pris incompréhensible.
La redondance gagne sur la beauté.
L’envoûtement rompu
Demeure comme un goût d’amertume.