Gesticulations caricaturales, mouvements mécaniques, corps désarticulés, curieux enchevêtrements au sol et improbables enchainements de gymnastes.
Des sanglots étouffés, de véhémentes invectives, plaintes désespérées et ordres vociférés en russe.
Une musique alternant bande- son assourdissante, chanson sirupeuse ou valse de Tchaïkoski.
Bribes de texte incompréhensible murmuré, face au micro, par un récitant.
Sur écran, quelques phrases évoquent le Lac Baïkal, un couple égaré sur une route, les frimas .
Le titre m'attirait:
Associé à "Russia" le titre "Veronal" me faisait espérer un cocktail explosif pour ce spectacle de l'espagnol Marcos Morau présenté pour la première fois en France.
" Quête d'un nouveau mode d'expression" (je cite le créateur ) ?
Une autre conclusion s'impose: plus conforme à la définition de ce puissant barbiturique mis au point en...1864.
Création dépassée, prétentieuse et redondante .
Incommensurable ennui, heure interminable.