Sur scène des ensembles endiablés de jeunes danseurs contemporains, des juxtapositions et confrontations de pas classiques, de hip-hop et de "danses de caractère" revisitées et dépoussiérées.
Surprise et bonne humeur assurées pour cette relecture vivifiante et métissée du Don Quichotte de Marius Petitpas sommet du ballet classique.
Le burlesque, l'imagination, la poésie et le dynamisme sont bien présents dans ce dernier spectacle de José Montalvo.
Mais la partition de Léon Minkus se veut, est, l'illustration de la virtuosité chorégraphique.
Il faut savoir tenir sur la longueur.
L'enjeu est de taille.
L'ennui, l'ennemi du genre.
La version Noureev, redonné à l'opéra, un exemple.
Or l'indigence de certaines variations, et la succession de tableaux trop souvent répétitifs, affaiblissent la portée du spectacle.
La réponse de Montalvo est insuffisante.
On croyait pourtant le piège déjoué.