Vaste ambition.
Au lever de rideau, nous voilà dans une vieille salle municipale, lieu de réunion, de «partage», de pratiques de différentes activités, sportives culturelles ou d’amitié.
S’y retrouvent les membres d’une association de bienfaisance.
A l’ordre du jour: la fête annuelle pour «La Quête» sujet à d’interminables discussions.
En débat: le bien fondé de la poursuite de leurs activités ou l’abandon de leur action aujourd’hui déclinantes.
Suit l’organisation de la «Quest Fest» spectacle organisé à l’occasion de la fête annuelle de la quête, le prétexte pour renouer avec leur idéal anachronique: les croisades.
Au cœur de la recherche des deux créateurs,
étrange formule que cette «danse-théâtre» avec le corps.
Voix enregistrées amplifiées insistantes pour les dialogues, scènes de croisades volontairement caricaturales jouées sur la petite scène de la salle municipale s’enchaînent dans différents tableaux, tous démonstratifs à l’excès.
A la balourdise des parodies médiévales succèdent d’interminables discours, longue suite d’exposés assommants.
Douteuses juxtapositions, ces célébrations se veulent, excusez du peu, :«un récit chevaleresque difracté»….
L’énergie des passages sublimement dansés, dynamiques, virtuoses, n’y peuvent mais.
Union bancale,
Spectacle bavard, bancal, prétentieux
L’ennui pesant accable Lulu.
Une déception cuisante,
Une expérience à éviter.