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XXVIIème Biennale des Antiquaires Juqu'au 21 septembre

14/9/2014

1 Commentaire

 
Déluge de carats
Pour écrin de cette biennale, une " interprétation " du Parc de Versailles signée Jacques Grange. Stands ornés de treillage à la Duchêne sur fond bleu céruléen , moquette vert  gazon parcourue de courbes d'un vert tendre en évocation des parterres de buis,  à l'entrée, un bassin de galerie marchande pour celui des fontaines ... L'éclatant soleil déversé par la grande coupole achève de couronner l'ensemble.

 Sans prétendre à un compte-rendu exhaustif, livrées dans le désordre, voici les quelques impressions de Lulu.

Emotion. Chez un des " trop" rares libraires, annotée de sa main une édition des Essais de Montaigne, ou encore une édition des " Fleurs du Mal" de Beaudelaire, dédicacée et augmentée par l'auteur de ses  poèmes condamnés par la censure.

Amusement. Chez les grands antiquaires, trônant parmi les pièces exceptionnelles que l'on ne se lasse pas de découvrir,  la présence toujours plus marquée des meubles de Lièvre, tels des buffets Henri II, apportent leur note totalement kitsch aux plus beaux ensembles du  XVIIIe . 

Amusement toujours. La rencontre chez certains marchands d'art moderne, dans une  logique commerciale bien comprise faisant suite aux différentes expositions muséales ou célébration d'anniversaire, d'œuvres de Fontana, Poliakoff et Nicolas de Staël, absentes auparavant.

Intérêt. Dans la " section" Art-Déco, la reconstitution du studio de Jacques Doucet avec son bureau d'Eileen Gray et cette  commode inouïe d'ébène et galuchat signée Paul Iribe: des raretés.

Marquante, la domination des belges dans le domaine des Arts Premiers, avec des pièces sublimes. 

Qualité. Des galeristes français présentant de fascinants objets d'archéologie chinoise et asiatique.

Et encore, étonnement admiratif chez les spécialistes habituels, devant des œuvres rares de  primitifs nordiques tels Brueghel et Cranach.

Mais avec ses tombereaux de gemmes et dans un déluge de carats, sous les avalanches d'émeraudes, les " rivières " de diamants, les cataractes de rubis, les océans de saphirs ornant des myriades de parures de taille démesurée, souvent ornées de lourds médaillons tels d'antiques plaques pectorales,  la haute joaillerie occupe définitivement la place prépondérante de la Biennale.

 Souvent acquis avant l'ouverture, ostentatoires jusqu'à l'écoeurement , aussi  massifs et voyants que pour le music-hall ou les Folies Bergères, ces bijoux, en dépit du savoir-faire qu'ils illustrent  ou de la plus folle imagination qui les inspirent, dénotent d'une irréversible évolution des goûts et des  codes.

Je déplorais  la disparition d'un certain sens de l'élégance au sortir de l'exposition sur la " Couture dans les années cinquante " à Galliera.

 Le même soupir n'a pas fini de s'exhaler après avoir consacré quatre heures de visite à cette Biennale. Le meilleur toujours concentré sur: les antiquités.



















1 Commentaire
Breitner
14/9/2014 05:16:17 pm

Et ça marche! Bravo Adrien
Bises
fred

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