Parfaite définition des recherches fondamentales de ces génies d’âge, de nationalité d’origines sociales différentes, et qui jamais ne se sont rencontrés.
Avec en préambule, trois autos-portraits saisissants,
L’exposition se divise en cinq thèmes essentiels,
Abordés par chacun, dans des styles que rien ne rapproche, sauf un même souci de modernité dans une époque donnée, les dernières décennies du XIXe et la première du XXe siècle.
Montagnes, soleils, neige, eau, couleurs.
Cinq thèmes fondamentaux traités par trois génies,
Des toiles magistrales,
Une confrontation passionnante,
Une exposition qui se découvre dans le calme et l’atmosphère feutrée des salles de Marmottan,
Favorisant une contemplation éblouie qui rien ne vient perturber.
Je vous laisse au bonheur de la découverte.
Rembrandt Intime
Il n’en va pas de même au Musée Jacquemart-André.
Après déjà une longue attente pour l’achat d’un billet au même tarif que ceux des plus grandes expositions de nos Musées Nationaux,
En fait d’intimité, sans vouloir employer le terme de promiscuité,
C’est pressé, compressé, cerné, et plongé dans la touffeur de salles trop exigües, à l’éclairage souvent défaillant gênant par ses reflets la vue de certaines toiles et non des moindres, telle ce « Vieillard en costume oriental »( prêté par le MET de New-York) que s’effectue la visite.
Sans davantage épiloguer,
En dépit de ces conditions déplorables qui relève d’un parfait mépris du public,
Triomphe le génie de Rembrandt.
En comparaison de la richesse de l’exposition organisée l’année passée à Londres puis Amsterdam,
Quelques toiles magistrales, La fuite en Egypte ( Musée de Tours), Saskia en déesse Flore, Les Pèlerins d’Emmaüs ( collection Jaquemart-André), La Présentation au Temple, Titus Lisant,
Cours d’eau aux rives boisées et Trois Croix, coté gravure,
Forment un ensemble digne d’intérêt,
Rendu, dans ces conditions de visite,
Difficile à contempler,
Impossible à méditer.
Rien à ajouter.