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Festival Flamenco à Chaillot: Tomatito et Magma avec Marie-Agnès Gillot et Andrès Marin

16/2/2020

1 Commentaire

 
Tomatito : fastidieux concert.
Morceaux interminables, accompagnement de percussions superflues, recours démesuré aux amplificateurs, ne nous ont pas permis de goûter aux subtilités et au talent de Tomatito guitariste de renom, présenté comme un inlassable défenseur du Flamenco à travers le monde.

De même en ouverture et au final, de la prestation de Karima Amaya, danseuse à la rage bestiale dépourvue de sensualité. Eclipsant ses jeux de bras et de mains, élégants et gracieux, ses  zapateados à répétitions dévoilent de fort vilaines jambes et relèvent davantage de la performance sportive que du  duende.*
Regrettables faiblesses, facteurs d’inévitable ennui.
Décevant.

Duende: génie qui habite les danseurs flamencos souvent évoqué par Garcia Lorca.

Magma avec Marie-Agnès Gillot et Andrès Marin.
Au firmament des Etoiles.
 
Que pouvait nous réserver cette rencontre?
Une surenchère de performances?
Un duel de géants?

Ces deux génies de la danse ont opté pour une soirée autre.
Moins facile, moins «séduisante»  elle concentre une série d’exercices exécutés en séquences de solos et duos, sans effet, basés sur une successions de mouvements mettant en valeur la technique de chacun, dans la recherche, la sobriété, l’harmonie ou la différence, mais toujours dans la perfection.
Cela peut paraître déroutant, telles leurs apparitions dissimulées sous leur costume de paille, en chamanes ou sorciers africains, symboles du mystère d’un rite.

Etranges exercices au sol, mouvements à quatre pattes; admirables duos en jeux de bras dont ceux de Marie-Agnès Gillot atteignent au sublime d’élégance et d’expressivité; surprenant accompagnement de percussions pour un éblouissant solo d’un flamenco tellurique d’Andrès Marin.

Pour tout décor un plateau nu, juste occupé par trois feuillets géants gris métallisé entre lesquels s’effectuent entrées et sorties.

Abstraction faite d’une musique techno assourdissante que rien ne justifie excepté un désir de modernité affranchi des conventions,
Les deux danseurs vêtus de noir, se livrent avec «humilité» et splendeur réunies.
Une démonstration magistrale pour puristes convaincus;
1 Commentaire
BREITNER FRÉDÉRIQUE
17/2/2020 06:18:09 am

Merci Lulu de nous rendre compte des spectacles que vous avez vus.
Vous avez parfaitement résumé ces 2 ballets

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