Jean-Claude Dreyfus : colossal de talent.
Informe bonnet de laine enfoncé sur la tête , barbe en collier, affalé sur son rocher, drapé dans une couverture hors d'âge, ou torse nu en bretelles dans d'improbables pantalons, aussi en tricot déchiré et trop court, dans les merveilleux costumes de Pascale Bordet Jean-Claude Dreyfus est le clochard grandiose et magnifique qui rencontre Einstein sur une plage .
Stature monumentale, voix éraillée de vieil ivrogne, lippe retroussée, il questionne, invective, fulmine ,tonne, défie, affirme , s'insurge tonitruant face à un nobel pacifiste assailli par le doute.
Rusé aussi ,et louvoyant habilement, contraint à moucharder , il se joue adroitement de l'agent du F.B.I.
Jean-Claude Dreyfus atteint au jubilatoire dans son interprétation .
A contre-emploi dans son rôle de savant, en dépit de sa perruque ébouriffée et d'un maquillage appuyé, Francis Huster est loin du "virtuose" de" Bronx".
Le décor de Stéfanie Jarre , agrémenté de projection "bord de mer" , "ciel étoilé" avec bruitage assorti tombe dans le kitch achevé.
Tout le spectacle repose sur Jean-Claude Dreyfus.
Le comédien donne ici toute sa mesure.
Splendide géant de la scène qui dévore les planches.
Stature monumentale, voix éraillée de vieil ivrogne, lippe retroussée, il questionne, invective, fulmine ,tonne, défie, affirme , s'insurge tonitruant face à un nobel pacifiste assailli par le doute.
Rusé aussi ,et louvoyant habilement, contraint à moucharder , il se joue adroitement de l'agent du F.B.I.
Jean-Claude Dreyfus atteint au jubilatoire dans son interprétation .
A contre-emploi dans son rôle de savant, en dépit de sa perruque ébouriffée et d'un maquillage appuyé, Francis Huster est loin du "virtuose" de" Bronx".
Le décor de Stéfanie Jarre , agrémenté de projection "bord de mer" , "ciel étoilé" avec bruitage assorti tombe dans le kitch achevé.
Tout le spectacle repose sur Jean-Claude Dreyfus.
Le comédien donne ici toute sa mesure.
Splendide géant de la scène qui dévore les planches.
