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Il faut, Je ne veux pas d'alfred de Musset et Jean-Marie Besset - au Théâtre de L'Oeuvre.

8/3/2012

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Le Musset: un pur bonheur.
Le Besset: pitoyable.
La modestie ne risque pas d'étouffer J.M. Besset.
Les distinctions qui jalonnent son parcours expliquent sans doute sa prétention.
Ce jeune homme n'hésite pas, dans un même spectacle, à s'afficher aux cotés du grand Alfred.
Pourquoi pas ?
Les deux pièces traitent bien du même sujet: le mariage.

Mais on ne me fera jamais prendre des vessies pour des lanternes.

C'est une heure absolument exquise qui suit le lever de rideau.
La Marquise, jeune veuve ravissante, met à l'épreuve, avec un raffinement parfois cruel et de courageuses prises de risque, l'amour du Comte réputé volage, pour parvenir à ses fins.
Triomphante, le prétendant une fois soumis, celui-ci finira par la supplier de lui accorder sa main.

Musset ne nous laisse pas un instant de répit, la tension amoureuse est palpable à tous les instants.
C'est enlevé, léger, spirituel, et fort joliment incarné par ses interprètes, Adrien Melin ( le Comte) et Blanche Leleu (la Marquise) aussi séduisants que convaincants.

Changement de décor à vue, et nous voilà aujourd'hui en compagnie de Jean-Maris Besset.
C'est la chute libre.
Nous nous retrouvons en dessous du niveau de magazines féminins de grande diffusion.
Vivien a beau être une agrégée de maths, à  la médiocrité de ses interrogations de midinette à la veille du mariage s'ajoute un manque absolu de tout véritable ressort dramatique ( malgré les disputes à répétition).

Cela patine désespérément .
Les efforts de Chloé Olivières (sa robe "Mondrian" pourrait au moins être coupée dans du jersey, quand on imite YSL il faut s'en donner les moyens) et d'Adrien Melin,  le fiancé , n'y change rien.
On assiste à un tel étalage de sottises que l'ennui le dispute à un agacement grandissant.
Insupportable.
Interminable.

 Si je pense aussi à Rault avec "L'Intrus" ou à Melquiot avec "Youri" quel triste constat cette saison sur la création des jeunes auteurs français.
Affligeant ces écrivaillons et méprisables ces éloges lus ça et là dans la presse autorisée.
Serait-ce de la complaisance? J'espère me tromper.
.


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