Lulu a vu
  • Home
  • Critiques théatrales
  • Musique & Danse
  • Expositions
  • Ecrire à Lulu

Démons de Lars Noren avec Marina Foïs, Romain Duris, Anaïs Demoustier et Gaspard Ulliel au Théâtre du Rond-Point jusqu’au 11 octobre.

29/9/2015

0 Commentaires

 
​Divertissement amoureux.
Beaux, arrogants, provocateurs, violents, ils se déchirent, se narguent, s’invectivent, se battent.
Quand leur duel assassin s’essouffle ils convoquent le couple voisin, conventionnel, banal, englué dans la monotonie, suffocant sous la routine.

Dans la belle scénographie et les lumières d’Yves Bernard qui pose sur une tournette les vastes  volumes d’un appartement moderne, Katarina, Marina Foïs,  aussi sensuelle qu’allumeuse, bravache et rétive, défie avec une apparente jubilation Frank, Romain Duris, frêle silhouette surmontée d’une imposante chevelure, visage barré d’une curieuse moustache, sourire toujours ravageur.

Manipulateur au charme vénéneux et dévastateur Frank ne recule devant aucune turpitude ;  Dominée et blessée, Marina devant aucune calomnie.

Si Frank séduit facilement Jenna, Anaïs Demoustier, la jeune femme de son voisin, douce mère au foyer, Marina contre- attaque en dévoilant  les déviances sexuelles de son compagnon avant de se voir repoussée parTomas, Gaspard Ulliel, pourtant prêt de succomber à ses charmes.

Renvoyés à eux-mêmes, Marina, radoucie, ronronnante, se blottira dans les bras de Frank.
Lui, répondant à sa «  flamme » l’enlacera amoureusement.
L’intermède a servi de catalyseur.
Il a ravivé un feu mourant.
Peu importe les dégâts «  collatéraux ».

Je ne peux juger de l’adaptation de la pièce originale de Lars Noren par Martial di Fonzo Bo.
Mais sous sa direction, ces comédiens de cinéma sont aussi convaincants sur la scène du Rond-Point.
Un quatuor qui fait vibrer  toutes les modulations de la partition, entendre toutes les tonalités de la pièce.

Savoureux tableau moderne de la difficulté de la vie à deux,
Avec le désir charnel comme pivot, 
Les accents des querelles amoureuses chères au théâtre classique, 
Les  éclats encore proches de «  Qui a peur de Virginia Woolf » d’Edward Albee,

Un moment distrayant, 
Une victoire de l’amour  
Voilà des «  Démons » que l’on ne hait point. 
0 Commentaires



Laisser un réponse.

    Suivez Lulu sur Facebook


    Archives

    Février 2023
    Janvier 2023
    Décembre 2022
    Novembre 2022
    Octobre 2022
    Juin 2022
    Mai 2022
    Avril 2022
    Mars 2022
    Février 2022
    Janvier 2022
    Décembre 2021
    Novembre 2021
    Octobre 2021
    Octobre 2020
    Juin 2020
    Avril 2020
    Février 2020
    Janvier 2020
    Décembre 2019
    Novembre 2019
    Octobre 2019
    Septembre 2019
    Mai 2019
    Avril 2019
    Mars 2019
    Février 2019
    Janvier 2019
    Décembre 2018
    Novembre 2018
    Octobre 2018
    Juin 2018
    Mai 2018
    Avril 2018
    Mars 2018
    Février 2018
    Janvier 2018
    Décembre 2017
    Novembre 2017
    Octobre 2017
    Septembre 2017
    Juin 2017
    Mai 2017
    Avril 2017
    Mars 2017
    Février 2017
    Janvier 2017
    Décembre 2016
    Novembre 2016
    Octobre 2016
    Septembre 2016
    Juillet 2016
    Juin 2016
    Mai 2016
    Avril 2016
    Mars 2016
    Février 2016
    Décembre 2015
    Novembre 2015
    Octobre 2015
    Septembre 2015
    Juin 2015
    Mai 2015
    Avril 2015
    Mars 2015
    Février 2015
    Janvier 2015
    Décembre 2014
    Novembre 2014
    Octobre 2014
    Septembre 2014
    Juillet 2014
    Juin 2014
    Mai 2014
    Avril 2014
    Mars 2014
    Février 2014
    Janvier 2014
    Décembre 2013
    Novembre 2013
    Octobre 2013
    Septembre 2013
    Juillet 2013
    Juin 2013
    Mai 2013
    Avril 2013
    Mars 2013
    Février 2013
    Janvier 2013
    Décembre 2012
    Novembre 2012
    Octobre 2012
    Septembre 2012
    Juillet 2012
    Mai 2012
    Avril 2012
    Mars 2012
    Février 2012
    Janvier 2012
    Décembre 2011

    Photo
Propulsé par Créez votre propre site Web à l'aide de modèles personnalisables.